C'est le printemps et je commence à déprimer sérieusement.
Je vois pas le rapport avec le printemps là...
Attends. Le printemps, les petits oiseaux qui se chamaillent dans les bourgeons des peupliers, les matous qui font un raffut d'enfer, les canards qui coursent les canardes au-dessus de la Seine et puis les amoureux. Me dis pas que tu les vois pas les amoureux, y'en a partout. Des baisers qui n'en finissent pas avec beaucoup de salive, la trique sous les blue-jeans, les mains qui se baladent et les bancs tous occupés. Ca me rend dingue.
Ca me rend dingue. C'est tout.
T'es jalouse ? T'es en manque ?
Moi ? Jalouse ? En manque ? Nonononon, voyons... tu plaisantes.
(...)
Pffffff, n'importe quoi. Manquerait plus que je sois jalouse de ces petits cons qui fatiguent tout le monde avec leur désir. N'importe quoi.
(...)
Mais si je suis jalouse !!! Ca se voit pas peut-être ? Tu veux des lunettes ? Tu le vois pas que je suis jalouse, tellement que j'en crève, tu vois pas que je manque d'amoûoûoûrrrrr.
Tu le vois pas ça ? Eh ben, je me demande ce qu'il te faut...